Photobiomodulation et Parkinson : vitesse de marche améliorée

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La maladie de Parkinson

La maladie de Parkison est la seconde maladie neurogénérative la plus fréquente, derrière Alzheimer. En plus des troubles cognitifs, les malades victimes de ce syndrome rencontrent des problèmes moteurs. Tel que des tremblements et de l’hypertonie musculaire, mais aussi une rareté et une lenteur des mouvements.

La démarche d’un malade atteint du syndrome de Parkinson

La photobiomodulation pour améliorer les fonctions moteurs des parkinsoniens

En 2019, le docteur espagnol Luis Santos a dirigé une étude scientifique de qualité. L’objectif était d’analyser l’impact d’un traitement par photobiomodulation sur les fonctions motrices de 35 patients atteints de Parkinson.

L’équipe de scientifiques a évalué les patients sur le plan moteur, puis les a séparés aléatoirement en 2 groupes :

  • un premier groupe, composé de 17 malades, recevant un traitement par photobiomodulation.
  • un second groupe appelé “groupe témoin”, composé de 18 malades, ne recevant aucun traitement (une fausse machine de photobiomodulation a été utilisée).

L’étude étant contrôlée et randomisée, ni les chercheurs, ni les patients ne connaissaient leur appartenance aux groupes.

Voici l’appareil de photobiomodulation utilisé lors de cette étude scientifique. Il s’agit du WARP 10 et a été développé pour une agence du département de la Défense des États-Unis.

Les patients du premier groupe ont reçu un traitement par photobiomodulation durant 9 semaines, à raison de 2 séances par semaine.
Chaque séance ne durait que 9 minutes.

Ensuite, à la fin de ces 9 semaines de traitement, les patients des 2 groupes ont de nouveau été évalués (fonction motrice, contrôle postural, vitesse de marche, etc.).

Photobiomodulation et Parkinson, des résultats très encourageants

Concernant le second groupe (le groupe “témoin”), aucun changement n’a été observé.

Ensuite, concernant le groupe ayant reçu le traitement par photobiomodulation, les patients ont montré une amélioration significative lors du test de vitesse. En effet, les patients avaient une vitesse de marche plus rapide.

L’équipe de chercheurs conclut ainsi :

Nos résultats sont en accord avec ceux d’une étude précédente qui avait rapporté des améliorations de la démarche chez les patients parkinsoniens après photobiomodulation transcrânienne, ainsi qu’avec d’autres études précliniques qui suggèrent que la photobiomodulation pourrait être une stratégie potentielle contre les maladies neurodégénératives.

Comment mettre en place la thérapie par Photobiomodulation transcrânienne ?

Si vous souhaitez mettre en place cette thérapie chez vous, je peux vous conseiller et vous accompagner. Les protocoles que je propose se basent sur les dernières avancées scientifiques ainsi que sur mon expérience sur le sujet.

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